Luttons contre les violences domestiques
Les chiffres sont glaçants. L’actualité récente les a mis en lumière. On estime à 219 000 le nombre de femmes entre 18 à 75 ans qui au cours d’une année sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime.[1] En 2018, 121 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint et 21 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.[2]
Dans cette période de confinement, les violences domestiques sont en hausse. Victime ou témoin, parlez-en !
Il existe différents organismes d’écoute destiné aux femmes, aux enfants, à leur entourage et aux professionnels.
Le Violentomètre
Le violentomètre : un outil simple et utile pour "mesurer" si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences.
L'objectif ? Sensibiliser les jeunes femmes aux violences conjugales. Il a également pour objectif d'inciter filles et garçons à refuser leur banalisation !
Présenté sous forme de règle, le violentomètre rappelle ainsi ce qui relève ou non des violences à travers une gradation colorée :
- 3 segments pour évaluer si sa relation amoureuse est saine : "Profite", "Vigilance, dis stop !" et "Protège-toi, demande de l'aide"
Le 3919 : numéro d’écoute national destiné aux femmes victimes de violences
Anonyme, accessible, gratuit depuis un poste fixe ou un téléphone mobile en métropole, comme dans les départements d’Outre-mer, ce numéro national garantit une écoute, une information, et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge. Toutes les violences, qu’elles soient conjugales, sexuelles, qu’elles concernent les mariages forcés, les mutilations sexuelles féminines ou les violences au travail font l’objet d’une écoute attentive et aidante.
Ce service est ouvert 7 jours sur 7, de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedis, dimanches et jours fériés. Les écoutantes du 3919 travaillent en lien avec un réseau de partenaires, de professionnels et de professionnelles.
Plusieurs structures accueillent les femmes victimes de violences dans le département des Côtes d'Armor.
Accueil écoute, informations juridiques, hébergement d'urgence… sont autant de services qui sont proposés aux femmes victimes de violences physiques, verbales, psychologiques, …
- Saint-Brieuc : ADALEA : Bureau départemental Espace d'accueil et d'écoute et accueil de jour pour les femmes victimes 24h/24 7J/7 – 30 bis rue Docteur Rochard – 02 96 68 42 42
- CIDFF 22 (informations juridiques) – 30 rue Brizeux – 02 96 78 47 82 - http://www.infofemmes.com/v2/p/Se-documenter/Partenaires/3919/3026
- ADAJ (Association départementale d'Alternatives judiciaires) au Tribunal de Grande Instance – 02 96 61 83 79 vient en aide gratuitement et confidentiellement aux victimes d'infractions pénales.
Le 119 : numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être.
Anonyme, accessible, gratuit depuis un poste fixe ou un téléphone mobile en métropole, comme dans les départements d’Outre-mer, ce numéro national garantit une écoute, une information, et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge.
Le 119 n’apparaît sur aucun relevé de téléphone.
[1] Champ : Femmes âgées de 18 à 75 ans, vivant en ménage ordinaire en Métropole. Source : enquête « Cadre de vie et sécurité » 2012-2018 - INSEE-ONDRP. Ces chiffres sont des moyennes obtenues à partir des résultats des enquêtes de 2012 à 2018.
[2] Source : « Etude nationale sur les morts violentes au sein du couple. Année 2018 », ministère de l’Intérieur, délégation aux victimes.